Ce qui ne tue pas rend plus fort.
Cet adage pourrait résumer la (jeune) vie de Marina Kaye. Après
une enfance compliquée, son incroyable talent explose à la face
d’une France qui en fait aussitôt une star. Elle n’a que 13 ans.
« In this bed where I rest, I’m Homeless »
Marina grandit dans la lumière. Enchaîne les succès, les concerts,
les albums. Fearless en 2015, puis Explicit en 2017 et Twisted paru
en plein Covid.
Plus elle est dans la lumière, plus Marina sombre. Ses chansons
traduisent ce mal-être, et si elles trouvent un bel écho auprès de
son public, cela n’épanouit pas complètement Marina.
« Etre jugée constamment alors que l’on est encore qu’une
adolescente, ce fut douloureux, j’ai appris, beaucoup. De cette
souffrance, je sors plus solide que jamais »
Non, on ne sort pas indemne d’une telle (sur)exposition.
Aujourd’hui, Marina a (déjà) 25 ans, elle a passé la moitié de son
existence sous les projecteurs.
L’adolescente est devenue jeune adulte, la chrysalide s’est muée
en papillon.
Il est temps pour un nouvel envol.
Pour Marina, cet envol est marqué par l’entrée d’une nouvelle
lumière dans sa vie, pas celle des plateaux télé ou des scènes
qu’elle arpente depuis 13 ans, cette lumière, c’est celle de l’amour.
Le véritable.
« J’étais dans une vision erronée de l’amour, je prenais quelque
chose de toxique pour une forme de normalité, et c’est en travaillant
sur le titre Heavenbound que je suis sortie du déni. Ce titre marque
mon éveil ».
C’était l’hiver dans sa vie, et la voici d’humeur printanière.
Les couleurs sont plus vives, l’air plus léger, plus respirable.
Illustration de cette métamorphose, le titre qui marque son retour,
Heavenbound.
« J’aimerais que l’on dise qu’on retrouve dans ce titre toutes les
raisons pour lesquelles on m’a aimée, mais en mieux » lâche t-elle
dans un sourire.
Il n’est ici nullement question de tirer un trait sur le passé, bien au
contraire. Pour Heavenbound, Marina a travaillé avec ses
complices des débuts, Nina Woodford et Mathias Wollo. Avec la
première, une après-midi à échanger sur l’amour et ses turpitudes a
suffi pour donner naissance au texte de Heavenbound. Mathias a
suivi le mouvement et mis ces mots en musique. Puis Yaacov Salah
et Meir Salah (Meyamusic), les amis de toujours, se sont chargés
de la production. Du sur mesure pour Marina.
« L’amour a été le déclic. Je me sens apaisée, équilibrée et
j’assume totalement mes nouveaux textes qui mettent l’amour au
coeur de mes chansons »
L’album en préparation sera une mise à nu, une variation sur le
thème de l’amour, tellement présent aujourd’hui dans la vie de
Marina.
Écoutez les singles « Heavenbound » et « Who do the bad things feel good »